Formulaire d'inscription
Grâce à vos indications, nous ferons de mon mieux pour vous aiguiller vers la formule la plus adaptée selon votre niveau, vos attentes ainsi que vos objectifs.
Le deuxième dimanche de mai, partout en Chine, les « 谢谢妈妈 » (xièxiè māma – merci maman) fleurissent aussi sûrement que les œillets sur les étals des fleuristes. Même si la Fête des Mères n’est pas une tradition chinoise à l’origine, elle a trouvé une place bien à elle dans le cœur des familles.
Offrir un déjeuner, écrire une carte, partager un moment en famille… Les gestes sont simples, mais pleins de tendresse. Et derrière ces attentions modernes, se cache quelque chose de plus profond : un écho aux valeurs anciennes, celles qui traversent les générations — le respect des parents, le dévouement, la transmission.
En Chine, on ne célèbre pas seulement une personne : on rend hommage à une idée forte de la maternité. Une maternité faite de courage, d’amour discret mais puissant, d’éducation, parfois même de sacrifice.
Si vous vous baladez dans les rues chinoises le jour de la Fête des Mères, vous verrez sans doute des petits bouquets d’œillets (康乃馨, kāngnǎixīn) un peu partout. Rose pâle, rouge tendre ou blanc délicat… Ce n’est pas un hasard. En Chine, l’œillet est devenu la fleur officielle de la Fête des Mères, un symbole simple mais chargé d’émotion.
Pourquoi l’œillet ? Parce que cette fleur incarne tout ce que représente une maman : la douceur, la tendresse, la générosité, et surtout… cet amour inconditionnel qu’on ne peut jamais vraiment rendre. On dit même que l’œillet porte une « énergie chaleureuse »
C’est aussi une tradition encouragée par les écoles : les enfants fabriquent des cartes, récitent des poèmes, et souvent, ils offrent un œillet à leur maman pour lui dire « je t’aime ».
Et puis, il y a les ados, les adultes, les papas même, qui commandent des bouquets en ligne ou font livrer des fleurs à la maison, avec un petit mot timide mais touchant. Parce qu’au fond, dire merci à sa mère, ça ne passe pas toujours par de grands discours… mais parfois par une fleur bien choisie.
Dans les classiques de la culture chinoise, il y a des mères qu’on n’oublie pas. Et la plus célèbre, c’est sûrement la mère de Mencius (孟子, mèngzǐ), l’un des plus grands penseurs confucéens. Pas parce qu’elle était érudite ou influente… mais parce qu’elle a tout fait pour que son fils ait la meilleure éducation possible. Littéralement tout fait, même déménager trois fois !
L’histoire est connue sous le nom de 孟母三迁 (mèng mǔ sān qiān) – « la mère de Mencius déménagea trois fois ».
Pourquoi trois fois ? Parce qu’à chaque fois, elle jugeait que l’environnement n’était pas bon pour l’éducation de son fils.
-D’abord près d’un cimetière : Mencius imitait les rites funéraires. Trop morbide ;
-Ensuite près d’un marché : il jouait à vendre et à marchander. Trop matérialiste ;
-Enfin, près d’une école : il se mit à imiter les élèves. Là, elle s’est dit : « c’est ici que mon fils doit grandir ».
Ce n’est pas juste une jolie anecdote. C’est une véritable leçon sur l’amour maternel à la chinoise : un amour qui se montre par l’action, par des choix difficiles, par un dévouement de tous les instants.
Encore aujourd’hui, beaucoup de mères en Chine se reconnaissent dans cette histoire. Certaines n’hésitent pas à changer de ville, de travail, de rythme de vie… pour que leurs enfants aient une bonne scolarité. Ça vous rappelle quelque chose ?
On dit souvent que la mère chinoise est à la fois le premier professeur et le premier bouclier de son enfant. Et ça, la mère de Mencius l’avait compris il y a plus de 2000 ans !
S’il y a bien une histoire qui reste gravée — au sens propre comme au figuré — dans la mémoire collective chinoise, c’est celle de Yue Fei (岳飞, yuè fēi), célèbre général de la dynastie Song, et de sa mère au courage aussi tranchant que son aiguille.
Selon la légende, alors que son fils s’apprêtait à partir défendre la patrie contre les envahisseurs, sa mère lui aurait tatoué dans le dos quatre caractères :
精忠报国 (jīng zhōng bàoguó) – « Loyauté absolue pour servir le pays ».
Oui, tatoué. Avec une aiguille. Sans anesthésie. À l’ancienne.
Mais ce n’était pas un acte de violence : c’était une éducation. Une transmission volontaire, marquée dans la chair, d’un idéal plus grand que soi. Pour cette mère, aimer son fils signifiait lui transmettre un sens du devoir indélébile, une droiture qui le guiderait toute sa vie.
Cette histoire, apprise à l’école, chantée dans les opéras et transmise de génération en génération, symbolise une facette importante de la maternité à la chinoise :
un amour exigeant, formateur, où la mission d’une mère dépasse le simple réconfort.
Même si aujourd’hui, les mamans chinoises ne tatouent plus leur amour sur le dos de leurs enfants, elles continuent à graver leurs valeurs dans le cœur.
Les mamans d’aujourd’hui en Chine ne tatouent plus dans le dos, ne déménagent pas forcément trois fois, mais… elles continuent à porter sur leurs épaules tout un monde.
Être mère en Chine, en 2025, c’est souvent jongler entre un travail exigeant, des attentes sociales parfois écrasantes, et un rôle d’éducatrice toujours plus central. Beaucoup de femmes travaillent à plein temps, tout en s’occupant des devoirs, des repas, des inscriptions aux cours du soir, des concours d’entrée aux meilleures écoles… Le tout avec le sourire, ou presque.
Mais elles ne sont pas seules. Une nouvelle génération de papas plus impliqués émerge, et les grands-parents restent souvent très présents. Malgré cela, la figure maternelle garde une place très forte dans l’imaginaire collectif : celle qui guide, qui veille, qui éduque, qui aime sans compter.
Et même si les temps changent, certaines choses restent. On retrouve encore cette idée que « réussir, c’est rendre fière sa maman ». Une fierté qui ne passe pas seulement par les résultats scolaires ou le salaire, mais aussi par les choix de vie, les efforts, la gentillesse, le respect.
Et le jour de la Fête des Mères, ces femmes reçoivent un petit moment de lumière. Un message WeChat d’un enfant déjà adulte, une fleur glissée sur la table du petit-déjeuner, un appel vidéo entre deux réunions… des gestes simples, mais qui veulent dire beaucoup.
La Fête des Mères en Chine, ce n’est pas juste une fleur ou un message envoyé à la va-vite. C’est un moment pour se reconnecter à l’essentiel. À ces gestes silencieux qu’on oublie parfois. À cette présence constante qu’on tenait pour acquise. À cette femme, derrière nous, toujours là, même quand elle ne dit rien.
Chez Top Chinois, on enseigne le chinois mandarin, bien sûr — les tons, les caractères, la grammaire — mais on fait bien plus que ça. On plonge avec vous dans la culture chinoise, parce qu’on est convaincus qu’on ne peut pas vraiment apprendre une langue sans en ressentir l’âme. Les mots prennent un autre sens quand on comprend ce qu’il y a derrière : des traditions, des émotions, des histoires millénaires… et parfois, une mère qui tatoue des idéaux sur le dos de son fils.
Et c’est aussi ça qu’on aime partager avec nos élèves : ce lien profond entre la langue et la vie, entre les caractères et les valeurs. Apprendre le chinois, c’est aussi apprendre à voir le monde autrement.
Si vous êtes intéressé par l´apprentissage du chinois, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous pour connaître notre cours de chinois 😉
Vous pourriez aussi apprécier ces articles :
Merci beaucoup ! Nous avons bien reçu votre demande d’inscription, notre équipe reviendra vers vous. A très vite !
Grâce à vos indications, nous ferons de mon mieux pour vous aiguiller vers la formule la plus adaptée selon votre niveau, vos attentes ainsi que vos objectifs.
Laisser un commentaire